Analyse d’un tableau

J’ai choisis comme tableau, La vallée du Vénéon à Saint-Christophe en Oisans, peint par Charles Bertier. Ce tableau m’a de suite attiré, de part l’immensité du paysage qu’il sucite.

Description | Huile sur toile | Mesures | H. 200, L. 320 | |
Musée de Grenoble, acquis en 1894
Le cadrage de ce tableau est général. Au premier plan de ce tableau, on aperçoit une sorte de petit chemin longé par des gros cailloux. Au second plan on remarque deux montagnes formant un entonnoir attirant le regard, en bas de celui-ci, au centre même de l’image. Au dernier plan, des montagnes se dessinent au loin, dans le brouillard. Je trouve que la majorité des lignes de forces sont soit horizontales, soit courbes. Cela suggère d’une part, la liberté, l’évasion et d’autre part, la douceur, la fluidité, l’harmonie. Plus on s’éloigne du premier plan, plus les couleurs et les contrastes sont faibles. De ce fait, plus l’on s’éloigne, plus l’impression de pureté, de sérénité et de calme, est fort. Les couleurs prédominantes sont le vert, le marron, le gris, le blanc et le noir. Tout cela renforce le sentiment de froideur. Au début du chemin, il y a de l’herbe, mais plus on avance moins il y en a. On remarque une ligne et un point de fuite, comme je l’ai dit précédemment, matérialisé par les 2 petites montagnes faisant entonnoir. Ce paysage raconte une histoire, son but est d’émouvoir, de faire réfléchir.

Selon mon avis personnel, cette image représenterait la vie. Les pentes sur les côtés semblent bien trop abruptes pour être gravies, la seule issue semble être droite devant. Le long chemin, représentant le parcours de la vie, parait au début, semé d’embûches, avec des remises en questions, mais au loin, tout semble plus simple. Je ressens cette notion de petitesse face à cette immensité. Cette sensation de plénitude, entièrement seul face à tout cela, plus aucun bruit, comme si le temps s’était arrêté. L’avenir parait incertain. Au loin, le but à