Friedman-l'économie positive
Niveau : classe préparatoire en économie. utilisable pour colle (oral) ou commentaire (écrit)
Intro :
Quand dans la première moitié du XIXème siècle, Auguste Comte proposait une hiérarchisation des différentes sciences, non seulement l’économie n’était pas placée au bas de la hiérarchie de ces sciences, mais en plus, elle était exclue de cette classification.
Face à l’attitude d’un nombre important d’économistes, d’historiens et de sociologues, qui visent à critiquer la prétention à la scientificité de l’économie des classiques et néoclassiques en particulier, M.Friedman né en 1912 et mort en 2006 et membre de l’école monétariste va rédiger dans l’introduction de son ouvrage Essays in positive economics ce texte d’épistémologie, intitulé The Methodology of positive economics qui traite de l’économie comme science positive, et dans cette perspective, nous interroge sur la question de la place qu’elle doit occuper par rapport aux autres sciences humaines.
Problématique :
L’économie peut-elle vraiment prétendre à la scientificité ? Quel « discours de la méthode » faut-il choisir en économie ?
Plan :
I) Un plaidoyer en faveur d’une économie positive.
A) Distinction entre économie positive et économie normative.
B) L’économie doit détenir une capacité de prédictions validées par la réalité économique.
II) L’économie peut parvenir à un degré de scientificité aussi important que les sciences expérimentales.
A) L’instrumentalisme et la méthode du « comme si ».
B) Une économie qui devient alors hypothétique et spéculative.
I) A) Distinction entre économie positive et économie normative.
Friedman dresse une distinction entre une économie positive et une économie normative. La première juge de « ce qui est », la seconde de ce qui « doit être ».
L’économiste américain montre en effet qu’il est possible et souhaitable d’établir une économie