Fukushima
L’accident nucléaire de Fukushima a eu lieu le 11 mars 2011 au Japon. Cette catastrophe est due à un séisme sur sa côte Pacifique. Celui-ci a provoqué un arrêt automatique de 3 réacteurs en service, la perte de l’alimentation électrique ayant déclenché les groupes électrogènes (1) de secours de cette centrale nucléaire. Le tsunami provoqué par le séisme a causé leurs pannes et l’arrêt des systèmes de refroidissement des réacteurs nucléaires et de ceux des piscines de désactivation. Ce qui par la suite, a déclenché d’importants rejets radioactifs. Il s’agit d’un accident nucléaire majeur classé au niveau 7 (2).
La ville de Fukushima à été soumise à de fortes expositions aux rayonnements nucléaires mesurées en millisiervert (mSv). Le Sievert permet de déterminer la « dose reçue » de rayonnements et donc l'importance de l'exposition. En France, l'exposition annuelle à ces rayonnements nucléaires est d'environ 2 mSv. Ces expositions sont liées, la plupart du temps, à des rayonnements artificiels dont 99 correspondent au secteur médicale et 1 à l'industrie. Elles représentent 1mSv/an. Ainsi, une centrale nucléaires française émet environ 0,002 mSv/an, un allé-retour de Paris à New-York en avion produit environ 30 fois plus de mSv/an et une radiographie pulmonaire représente environ 150 fois plus de mSv/an.
Une contamination radioactive a lieu lorsque des produits radioactifs sont absorbés par voie digestive (ingérer) ou respiratoire (inhaler). Dans le cadre de l'accident nucléaire de Fukushima, ce sont les eaux autour de la centrale (l'océan pacifique) qui ont été contaminées par des fuites radioactives qui s'en échappaient. Les poissons et l'eau rentrés en contact avec les produits radioactifs ont donc été contaminés. Les humains ayant mangés le poisson et bu l'eau on été contaminés à leur tour. C’est dans les fuites radioactives que nous trouvons les éléments