Gafi et le blanchiment des capitaux
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LE GAFI CIBLE LES MOUVEMENTS D’ESPÈCES TRANSFRONTALIERS DES TERRORISTES ET DES CRIMINELS
Le Groupe d’action financière (GAFI), réuni à Paris du 20 au 22 octobre, a ajouté un élément important aux mesures internationales contre le financement du terrorisme. Cette nouvelle mesure, la Recommandation spéciale IX, appelle les pays à bloquer les mouvements transfrontaliers d’espèces ou instruments au porteur servant au financement du terrorisme et au blanchiment de capitaux et à confisquer de tels fonds. Elle appelle également à renforcer l’échange de renseignements entre les pays sur les mouvements d’espèces servant au financement du terrorisme ou au blanchiment de capitaux. « Nous voulons mettre un terme au trafic d’espèces destiné au financement du terrorisme et aux activités criminelles », a déclaré Jean-Louis Fort, le Président du GAFI. « Nous allons rendre plus difficile le déplacement des fonds des terroristes et rendre leurs activités plus difficiles à se déployer ». Une webcast de la conférence de presse de clôture est disponible sur le site : www.minefi.gouv.fr. Les membres du GAFI ont retiré les contre-mesures appliquées au Myanmar et à Nauru en raison des nouvelles mesures adoptées par ces territoires pour remédier aux faiblesses de leurs systèmes de lutte contre le blanchiment de capitaux. Myanmar a adopté une législation en matière d’entraide judiciaire le 14 octobre 2004. Nauru a fait des avancées significatives dans le sens de la suppression des banques fictives et de leur non accès à l’activité bancaire. Cependant, ces deux territoires demeureront sur la liste des PTNC (Pays et Territoires Non Coopératifs) tant qu’ils n’adopteront pas les réformes remédiant aux faiblesses identifiées et que des lois adéquates ne seront pas mises en oeuvre. Le GAFI se félicite des progrès accomplis par les Îles Cook, l’Indonésie et les Philippines et projette de se rendre dans ces pays afin de s’assurer de la