INTRO :
D’abord, si j’ai choisis de vous parler de Serge Gainsbourg c’est parce que c’est quelqu’un que j’admire beaucoup, non seulement pour son côté provocateur mais aussi pour son talent. c’était quelqu’un d’assez enigmatique, musicien à succès ou personnage autodestructeur, le timide provocateur, peut-être un peu bipolaire. Il disait lui-même : « En fait, je suis Gainsbourg-Gainsbarre, un personnage de fiction qui, un jour, a quitté la réalité. J’ai tellement joué avec ça que je ne sais plus très bien si je suis Gainsbourg ou Gainsbarre… » il disait aussi : « Il y a Gainsbarre et Gainsbourg. L’un c’est l’artiste, celui qui a du talent, que l’on reconnaît dans un bistrot. L’autre, c’est l’être humain qui souffre parce qu’il est mal aimé. Surtout des femmes. Elles le font souffrir. » Mais comment Serge Gainsbourg a-t-il transformé la chanson qu’il qualifiait d’art mineur, en art majeur ? C’est ce que nous allons voir tout au long de ce devoir. En nous intéressant dans une première partie à sa vie, et à son caractère en passant par ses coups de guels et ses coups de génie. Ensuite dans une seconde partie, on détaillera son style musical en l’analysant. Et on finira par une conclusion en rapport à la problématique énoncé.
PARTIE 1 : BIOGRAPHIE + CARACTERE Serge Gainsbourg de son vraie nom Lucien Ginzburg né à Paris de parents Juifs (ce qui l’obligera pendant la deuxieme guerre mondiale a porter l’étoile jaune ,« Une étoile de shérif », dira-t-il plus tard par dérision) n’avait pas une vocation certaine vers le domaine musical. En effet Dès sa jeunesse, Serge se vit une passion pour la peinture et non pour la musique. Il s’inscrivit à des cours de dessin à la grande Chaumière, en 1945 lorsqu’il eut 17 ans, mais ce fut un échec. Ce n’est qu’à 30 ans qu’il s’avoua «vaincu » dans ce domaine. C’est en 1954 qu’il se tourna vers la chanson en composant la chanson « Les Amours Perdues » dédiée à Juliette Gréco. On peut dire que s’il avait eut le succès escompté dans