George dandin (scène 2 de l’acte ii) : explication de texte

2016 mots 9 pages
George Dandin (scène 2 de l’acte II) :
Explication de texte

Introduction

George Dandin, pièce écrite et jouée par Molière en 1668, expose les déboires sentimentaux d’un riche paysan marié à une noble sans fortune. Au début de l’acte II scène 2, George Dandin fait une leçon à Angélique mais elle est perturbée par les passages incessants de Clitandre qui la salue sans que George Dandin s’en rende compte. Ici on assiste à un vif échange entre les époux, chacun exposant son point de vue sur le mariage. D’abord, nous ferons le portrait de George Dandin, époux possessif et autoritaire puis celui d’Angélique qui sait se défendre en exposant un plaidoyer féministe.

I Un mari possessif et autoritaire

A) Le recours à des arguments d’autorité
On va s’intéresser à la façon dont George Dandin argumente car il ne développe pas ses propos, ses idées. Pour lui, il y a des choses évidentes qui ne se discutent pas et qui justifient qu’il soit en droit de critiquer l’attitude d’Angélique. Tout d’abord, il se réfère à la notion de fidélité (« foi » l 19) qui est liée à l’idée de mariage. Le mariage est une cérémonie religieuse et c’est devant Dieu, représenté par un prêtre, que l’on s’engage à la fidélité : si Angélique ne peut se livrer à la « galanterie » (l 2) c’est parce qu’elle a juré fidélité à George Dandin lors de leur mariage. « La foi que vous m’avez donnée publiquement » (l 18-19) insiste sur le caractère public de ce serment : Angélique s’est engagée à la fidélité devant une foule, et si elle revient sur sa parole, elle devra assumer une honte face à cette collectivité. George Dandin déclare à Angélique « Je suis votre mari » (l 37). Cette formule est destinée à rappeler que le fait qu’il soit le « mari » lui donne une totale autorité sur sa femme. Il utilise un ton catégorique, Angélique n’a rien à dire et l’expression « Je vous dis que je n’entends pas cela » (l 38) signifie qu’elle peut dire ce qu’elle veut, jamais il ne sera convaincu parce qu’il est son

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