Germinal
Germinal, milieu minier, ouvrier dans le Nord de la France. Histoire d'une grève qui devient une révolte parce qu'elle échoue : fin tragique. Pèriode de la révolution industrielle : accentue fossé ouvrier/bourgeois
Problématique : Plongé au coeur de la description d'un peuple en révolte, nous devenons témoin d'une scène violente qui, par la peur qu'elle engendre se transforme en une vision apocalyptique dans l'imaginaire des bourgeois. III Une vision apocalyptique
- Idée de destruction totale (physique, corporelle et matèrielle). accumulation de verbes : activité très intense --> déferlante, raz de marée "balayant le vieux monde". Destruction matèrielle : villes.
- Prédominance de la couleur rouge (sang versé + feu = apocalypse). L44 : "incendies"
- Caractère hyperbolique (exagéré) qui amplifie la scène à travers de nombreux pluriels, les hyperboles ("une pierre des villes" : opposition singulier/pluriel), les répétitions anaphoriques ("plus rien, plus un sou" : l10...)
- Dimension épique d'un peuple qui va tout dévaster ("c'étaient ces choses" : force de la nature) pour reconstruire un monde meilleur ("nouvelle terre repousserait"). Peuple magnifié par la tonalité épique. On quitte le réel pour l'épique et le mythique.
Conclusion :
Cette scène n'est pas une simple révolte dans le nord d'un groupe de mineurs. C'est une fin du monde pour les bourgeois effrayés devant un peuple affamé et en colère qui marche vers le progrès. C'est un thème récurrent au XIXème siècle qui peut conférer à ce texte une valeur symbolique.
3. La Hache, un élément symbolique :
On ne se focalise plus que sur ce détail, la hache qui symbolise la mort et la coupure. Elle devient sujet, cet objet remplace l'homme. Il y a un contraste entre les hommes et les femmes. Car elles tiennent la vie, l'enfant, alors que les hommes tiennent la mort. On peut faire cette symétrie car drapeau et étendard veulent désigner la même chose. Enfin, Zola veut superposer les