Plan détaille sur un extrait de la scène 5 de l’Atelier de Grumberg.

Extrait de la scène 5 de l’Atelier à partir de la ligne 110 « Il est partit quand ? … » Jusqu’à la ligne 187 « je vais rentrer. »

Introduction : Le Théâtre de Jean-Claude Grumberg se veut à la fois historique et autobiographique en l’occurrence la seconde guerre mondiale et la Shoah, qui a marqué son histoire personnelle, en lui enlevant son père, déporté et gazé dans les camps nazis. C’est d’ailleurs un thème qu’il reprend dans plusieurs de ses œuvres : Maman revient pauvre orphelin, Dreyfus (1974), l’Atelier (1979) et Zone libre (1990).
L’Atelier est une pièce de théâtre de Jean-Claude Grumberg, créée le 18 avril 1979 au théâtre de l’Odéon à Paris, avec Maurice Bénichou, Jacques Rosner et Jean-Claude Grumberg lui-même à la mise en scène, qui relate la vie au sein d’un atelier de couture de 1945 à 1952, de façon à évoquer la guerre et la Shoah à travers une galerie de personnages qui ont tous une expérience différente.
Ce texte est extrait de la scène 5, qui se déroule en 1945 durant la nuit. Dans cet extrait, le presseur questionne Simone sur son mari pour savoir s’il est réellement entré dans un camp, et cela jusqu’à l’arrivée de Léon qui est visiblement saoul.
Nous verrons dans cet extrait quelles atmosphères se dégagent de cette scène, par conséquent nous étudierons dans une première partie une atmosphère lourde et pesante et dans une deuxième partie la rupture faite par l’arrivée de Léon.

Une atmosphère lourde et pesante

Le temps de la scène

Thème de cette scène = déportation et l’espoir de Simone.
Scène où Simone travaille la nuit, car elle fait des heures supplémentaires. Scène se déroule en 1947 = période sombre de l’histoire en parallèles avec la nuit, le cauchemar. Nom de la scène 5 => « la nuit » (scène qui se déroule la nuit) = titre symbolique propice à l’intimité, à la vérité, rapport de confidence.
Scène d’intimité plongée dans une lumière