glus
Étant donné que le temps est défini, dans la théorie de la relativité, par la donnée initiale d'une horloge pour chaque référentiel2,3,4, on peut dire de manière équivalente : une horloge en mouvement par rapport au référentiel inertiel de l'observateur sera vue comme fonctionnant au ralenti par rapport aux horloges immobiles dans son référentiel, qu'il peut qualifier de fixes5. Bien sûr, cet effet intervient sur tout mesureur du temps6.
Ce phénomène de ralentissement des horloges s'étend, en relativité générale, aux horloges proches d'un corps massif, qui vont ralentir par rapport à celles qui en sont plus éloignées.
Sommaire [masquer]
1 En relativité restreinte
1.1 Exemple
1.2 Vérifications expérimentales
1.3 Paradoxe apparent de la symétrie
2 En relativité générale
2.1 Description du phénomène
2.2 Métrique de Schwarzschild
2.3 Cas d'un trou noir
2.4 Résultats expérimentaux
3 Notes et références
4 Annexes
4.1 Bibliographie
4.2 Articles connexes
En relativité restreinte[modifier | modifier le code]
Exemple[modifier | modifier le code]
Considérons deux événements, par exemple l'émission de deux éclairs, émis par un appareil transporté par une fusée, et séparés par l'intervalle de temps Δτ mesuré dans cette fusée (c'est l'intervalle de temps propre les séparant car ces éclairs sont émis au même endroit pour la fusée). Chaque éclair est émis alors que la fusée passe devant un observateur terrestre différent lisant l'heure sur sa montre, et ces deux observateurs constatent que leurs lectures diffèrent du temps Δt . Comme la fusée se déplace à la vitesse v par rapport à la Terre, la distance entre ces deux observateurs terrestres concernés est de v Δt.