Grenelle de l'environnement
En octobre 2007, un ensemble de rencontres politiques est organisé en France. Ces rencontres visent à instaurer une politique de développement durable et à prendre des décisions en matière d’environnement. On se préoccupe alors de la biodiversité et des réductions des émissions de gaz à effet de serre, en instaurant par exemple des schémas régionaux de cohérence écologique ou en améliorant l’efficience énergétique.
Le terme Grenelle environnement (plus communément appelé le Grenelle de l’environnement) renvoi aux accords de mai 1968. « Les accords de Grenelle » ont alors lieu en pleine « crise sociale ». Ces accords marquent le début du « dialogue social » (augmentation du SMIG, semaine de 40 heures,…)
Durant la campagne électorale de l’élection présidentielle de 2007, les associations écologiques et de protection de la nature (la Ligue ROC par exemple) se sont mobilisées pour interpeller l’opinion et les politiques sur « l’urgence écologique ». Nicolas Hulot propose alors avec son association un Pacte Ecologique. Celui-ci est reçu par les candidats. Nicolas Sarkozy s’engage ainsi en Mars 2007, sous réserve de son élection, à convoquer un Grenelle de l’Environnement.
Mais quels sont les véritables objectifs du Grenelle de l’Environnement ? Quelles sont ses premières conclusions ?
Nous verrons dans une première partie ses enjeux et ses engagements, puis dans une seconde phase, ses critiques et son premier bilan.
I/ Le Grenelle de l’environnement : la promesse d’un avenir
1) Enjeu
La crise écologique que nous vivons est un fait. Et elle est reconnue par tous. Les difficultés causées par l’érosion de la biodiversité, le dérèglement climatique et la pollution sont devenus des urgences à traiter dans les plus brefs délais. Le développement durable (ou soutenable) est devenu un des piliers de notre société. Il s’impose ainsi comme une « troisième base » après l’aspect social et économique.
Le Grenelle de l’environnement parvient à réunir