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irnportance, le chæur n'étant plus
là pour I'inter-
rompre. Elle embrouille et débrouille des conflits d'intérêt, des aVentures galantes, des naufrageso dee enlèvements par les pirates, dee reconnaissancee, dee retourE imprévus, le tout concluant au triomphe conjugué de I'amour et de la morale bourgeoise.
Maaquo
de la comédie ancieuoe
(vieillaril en colère)
1iz.l,e théâtrc lotin.
Il appartenait
au « peuple
en toge » de manifester, poui là première fois dans
I'histôire, le génie de la bouffonnerie italienne.
Ile ee voulaient guerriers' Paysans,' juristes; ila
méprisaient lee histrionsr engeance de race étran' eèrè; ils n'ont toléré chez eux de théâtres de pierre
[ou v"rc la fin de la République... Maie coest Romulus qui avait institué les jeux du cirque, jeu-x- gui s'êtaient, depuis, multipliês : ordinaires, en l'hon' neur des diiux; extràordinaires (votifs, dédica' toires, triomphaux, séculaires, gratulatoires, inaugu' raux), sans parler des jeux privés, comme on en offrait pour iet mariageâ et les enterrements. Tous donnaient lieu à speciacles; ils duraient plusieurs jours; les théâtres-jouaient du matin au soir; gla'
âi"t"o"., animaux savants et funambules
Dans le mima règne Ie Dionysos phrygien, I'efféminé. Cymbales, flûtes et tambourins pimentaient de leur musique énervante des « sketches » à exhibitions. Les femmes ntont jamais paru sur la scène antique, sauf dans le mime (l).
À l'époque romaine, Ie théâtre brille encore, mais d'un éclat factice : tragédie-pastiche et comédie larmoyante. Les mimes doHérondas de Cos, écrits
pour la lecture, offrent, comme aussi certaines idylles de Théocrite, une transposition littêraire du thêâtre de la rue (2).
(l) Ea paya dorien, eette mimodie est abeorbée par la comédie locale. Celle-ci g'oriente eoit vers une fantaisie mythologique plue ou moins licencieuse, tels les phlyaques tarentais? dont procéderao en