génocide juif
Quand les dirigeants nazis décident de la « solution finale » (été 1941), c’est-à-dire l’extermination systématique des Juifs, Himmler et les SS sont chargés de sa mise en application ; ils organisent, de façon rigoureuse, leur déportation massive et prennent le contrôle de tout le système concentrationnaire (voir Shoah). Les « Unités à tête de mort » (Totenkopfverbände), dirigées par Theodor Eicke, sont chargées de la surveillance des camps. Les méthodes qu’elles utilisent ont été relatées par des rescapés. Ces témoignages parlent de la violence et de la barbarie employées. De nombreux détenus sont l’objet « d’expériences médicales », tandis que d’autres sont loués comme main-d’œuvre aux entreprises ; les mauvais traitements, le manque de nourriture et les sévices sont la règle. Après la conférence de Wannsee, en janvier 1942, les premiers camps d’extermination sont créés à Chełmno, Bełzec, Sobibór, Treblinka, Majdanek et Auschwitz (voir camp de concentration). Les Juifs, les Slaves, les opposants au nazisme, les homosexuels et les Tsiganes sont également exterminés dans ces camps. Près de 6 millions de Juifs sont tués lors de la Seconde Guerre mondiale. Voir génocide ; Shoah. La mise en place du génocide
Dès juillet 1941, la « solution finale du problème juif » fut élaborée par Hitler. Le IIIe Reich s’attaqua aux Juifs, ainsi qu’aux Tsiganes, aux Slaves, aux homosexuels et à toute personne considérée comme « ennemi du Reich » (communiste, résistant, etc.). Les massacres de population civile étaient pratiqués couramment par l’Allemagne nazie, mais également par l’Union soviétique. Cette politique fut parfois soutenue par des gouvernements occidentaux ; ce fut, en partie, le cas du gouvernement de Vichy qui mena, à partir d’octobre 1940, une politique de collaboration avec le IIIe Reich et dont la police participa à l’arrestation, à la