Le génocide juif : un crime contre l'humanité
Après 1939 et le déclenchement de la Seconde guerre mondiale, Hitler met en place ce qu'il appelle la solution finale des juifs. A partir de 1942, à la conférence de Wannsee (Berlin), le système des camps d'extermination est mis en place. Tous les juifs des territoires conquis par l'armée allemande doivent mourir.
Des trains sillonnent toute l'Europe pour jeter les juifs, hommes, femmes et enfants, dans les camps de la mort, comme celui d'Auschwitz en Pologne. Là,ils sont dépouillés de leurs derniers biens puis exécuter par des gaz mortels. Leurs corps sont brûlés dans des fours crématoires.
En 1944, un juriste américain Raphaël Lemkin, crée le mot génocide (l'assassinat d'un peuple) pour désigner ce massacre à grande échelle. Les juifs préfèrent l'appeler la Shoah (la catastrophe). Pour condamner ces actes barbares et ceux qui les ont commis, les juges du Tribunal de Nuremberg créent l'accusation de crime contre l'humanité défini comme l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toute population civile ou bien la persécution pour des motifs politiques, sociaux ou religieux.
Malheureusement, d'autres génocides ont eu lieu après celui commis sur les juifs : entre 1975 et 1978, le régime des Khmers rouges communistes a fait plus de deux millions de morts au Cambodge et le génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda en 1994 a entraîné la mort de près d'un million de personnes en trois mois.