Généralités sur la schizophrénie
Un exemple dans le livre sur l’étude des cas « Casebook in Abnormal Psychology » : Emilio, 40 ans, est emmené à l’hôpital par sa mère, pour la douzième fois. Il porte un manteau déchiré avec des tongs, une casquette de baseball sur sa tête et des tas de médailles autour de son cou. Il est fâché contre sa mère à force de penser qu’elle lui donne à manger les déjections. Il s’amuse trop avec d’autres patients. Il se comporte avec une coquetterie exagérée, comme un enfant. Il croit entendre une voix intérieure qui lui donne des ordres. Quand on lui demande ce qu’il va faire, « Je suis en train de manger du fil électrique et je compte d’allumer le feu ».
Dans ce cas, on peut voir en Emilio la perte de la synchronisation entre la conscience et les sentiments de la réalité. Il n’est plus capable de raisonner et se rendre compte ce qu’il fait, de communiquer avec aisance et de maîtriser ses actes sous les normes de la société.
Les symptômes principaux de la schizophrénie se divisent en 2 groupes : positifs et négatifs. Les symptômes positifs sont ceux qui se présente habituellement à l’extérieur, que l’on peut s’apercevoir facilement, tels que : les hallucinations (les plus courants sont des voix ou images imaginaires), les délires (ce sont des erreurs de jugement logique), la désorganisation du comportement (par exemple : capricieux, rire ou pleurer sans raison précis). Les malades entendent souvent une voix intérieure qui les demande à obéir ses ordres. Les symptômes négatifs sont vus à travers la tendance à être insensible, à ne pas vouloir communiquer avec les autres.
Le symptôme le plus danger est le délire. Ce délire peut mener les patients à commettre des actes négatifs, voire des crimes. On peut