Guimard, un artiste au service de l’art nouveau
Introduction :
A la fin du XIXe siècle, les échanges artistiques s’intensifient ce qui participe à la diffusion d’un mouvement. À partir de 1895 les revues d’art et d’architecture sont abondamment illustrées et propagent les idées nouvelles. Le développement des moyens de communication permet aux architectes de voyager ; ainsi se tissent des liens très étroits entre Vienne et Glasgow.
Les fondements théoriques de cet art nouveau apparaissent en Grande-Bretagne, avec l'émergence de L’ Arts & Crafts et les thèses de William Morris, John Ruskin. Ennemis des dérives de l'industrialisation et du peu de créatif qu'elle entraîne, ils prônent un retour à l'esprit des guildes médiévales, à l'étude du motif naturel, à l'emploi de formes épurées : la régénération de la société ne se fera que par le renouvellement des formes artistiques qui l’entoure.
Dans une France en pleine révolution industrielle, né en réaction contre les dérives de l’industrialisation à outrance et une modernité qui coupait l'homme de la nature un nouvelle art : L’Art Nouveau dont Guimard restera un des représentant majeur.
En quoi les innovations apportées par la révolution industrielle ont-elles influencées l’œuvre de Guimard ?
Guimard, un artiste à l’œuvre influencé, au cœur de la révolution industrielle. La naissance de l’Art Nouveau, à la recherche d’un idéal esthétique. L’héritage de Guimard, son influence et sa redécouverte.

I) Guimard au cœur de la révolution industrielle :
L'Art nouveau pense que l'artiste seul est en mesure de donner au monde moderne un visage harmonieux. Désormais, l'art est dans tout, et il découle de l'utile. Cette liaison du beau et de l'utile apparaît dans un contexte de révolution industrielle: la machine inquiète et séduit à la fois, car elle déshumanise le travail tout en produisant pour un plus grand nombre. L'artiste devient militant, et se trouve investi d'un rôle essentiel : faire entrer la beauté