Hegel et l'art
L’objet de l’esthétique : l’art ou plutôt le beau ; or qu’est ce que le beau ? Si on se ramène à la pensée platonicienne chère à Hegel, l’essence du beau ne peut se ramener au jugement de goût, dans le sens où il est déterminable objectivement, rationnellement. (Penser à l’Hippias majeur –concepts : question préliminaire, question initiale…). Ainsi le Beau ne peut se ramener au jugement de goût. En fait l’étude du Beau (la réflexion-pensée) désigne l’esthétique, c’est-à-dire sur la ligne platonicienne au niveau des hypothèses (pensée discursive).
Premier problème : Est-il possible de déterminer rationnellement l’idée de Beau ou bien faut-il admettre sous ce terme l’expression d’un jugement subjectif ?
Du Beau peut-on en dire quelque chose ou faut-il n’en faire que la notion unifiant artificiellement la diversité des jugements de goût ?
Le Beau serait modalité du vrai : (boileau)<<Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable.
Il doit régner partout, et même dans la fable ;
De la fiction l’adroite fausseté
Ne tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. >>
Mais devant l’impossibilité d’enfermer la réalité de la pratique artistique dans un cadre rigide, devant la multiplicité des œuvres d’art, on en vient à faire du beau une question de goût. (Montesquieu)<< Lorsque nous trouvons du plaisir à voir une chose avec une utilité pour nous, nous disons qu’elle est bonne ; lorsque nous trouvons du plaisir à la regarder, sans que nous démêlions une utilité présente, nous l’appelons belle>>. Ainsi le beau ne serait que le jugement provoqué par le plaisir propre au sens interne esthétique. Mais doit-on pour autant conclure à l’impossibilité d’une détermination rationnelle du beau ? Non, il ressort d’Esthétique, que la beauté est objectivement fondée ; car l’artiste trouve dans la beauté naturelle une inspiration. Laquelle l’amène à la réflexion. Or c’et dans la réflexion que