Hiram avait-il des torts?
Me voici replongé dans ma marche à reculons…. Du jour de mon élévation et de ma planche sur le sujet.
Je reconnais que, depuis, je suis entré dans une sorte de léthargie, car il est aisé de reconnaître, à mon grand regret, que les travaux au troisième degré sont rares, ce qui ne veut pas signifier que le Maître reste oisif.
Me voici donc replongé dans le Mythe d’Hiram et de surcroît, de lui trouver éventuellement des torts !
Hiram avait-il des torts ? Est-ce du passé ? N’est-ce plus le cas ?
Le mythe, doit être vécu en permanence, jusqu’à la découverte de la vérité, de ma vérité…
Je le vis, donc, je suis à la fois Hiram et les trois mauvais Compagnons.
Tout le long de ce travail, la mort suivie de la renaissance est le cycle perpétuel lié à la démarche initiatique qui me conduit à la connaissance de moi-même.
La légende d’Hiram : le mythe de l’élévation met en scène la mort et la « renaissance », le relèvement d’Hiram.
Cette Légende est-elle aussi simple qu’elle paraît à première vue ? N’est-elle pas plus complexe ?
Elle est racontée et vécue par le futur Maître, qui est appelé à prendre la place d’Hiram à certains moments précis et d’une manière symbolique.
Au cours du déroulement de la scène, Hiram qui s’est recueilli dans le Temple, s’apprête à en sortir, mais trois Compagnons exigent de l’architecte qu’il leur livre le mot de Maître et devant son refus, ils le frappe à mort avec leurs outils, au cou, au cœur et au front . Ces trois Compagnons symbolisent les poisons que sont l’ignorance, la colère, l’orgueil, la convoitise et la jalousie.
Ayant le grade de Compagnon, ils ne sont pas tout à fait ignorants, ils connaissent donc correctement leur métier.
Si je retrace ces événements, c’est qu’apparemment, il est aisé tout de suite de considérer les Compagnons comme seuls « criminels » ! Et de se réjouir qu’Hiram n’ait pas trahi son serment.
La parole est, peut-être, perdue…, mais comment se