Molière dans La Critique de l’Ecole des Femmes fait dire à Uranie « La tragédie sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes » A travers son personnage, le dramaturge reconnaît la beauté de la tragédie mais prend aussi la défense de la comédie et fait son éloge.
Que fais la beauté et l’intérêt de ces deux genres littéraires opposés ? La comédie, contrairement à la tragédie, est portée sur le rire, ses personnages et son contexte grotesque rende la pièce divertissante tout en la rendant appréciable a voir ou même à lire par ses différentes formes de comique. La tragédie à pour but d'inspirer « terreur et pitié » grâce aux personnages de haut rang qui finisse par succomber à la mort ou à la folie. Mais la tragédie est tout aussi appréciable à lire par la beauté des vers, beaucoup de tirade ont traversé le temps et sont encore bien connu aujourd’hui pour la véracité et le «charme» de leur propos.

En effet, au théâtre, plusieurs formes de comiques sont distinguées. Le comique de caractère résidait principalement dans la personnalité et le phrasé des personnages ; pour faire rire, l'auteur accentuait volontairement à l'excès ces défauts. Ainsi, M. Jourdain dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière est obnubilé par son désir de devenir noble et Harpagon dans L'Avare de Molière est soucieux du moindre sou. Le comique de situation intervient lorsque c'est la situation en elle-même qui devient drôle. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l'apparition d'un personnage qui dérange. Par exemple, c'est le cas lorsque Mme Jourdain rentre chez elle et trouve M. Jourdain en train d'essayer de séduire Dorimène dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière. Les auteurs de comédie usent et abusent du comique de mot en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de