Hybridation in situ
Plan :
I – Qu’est-ce que l’hybridation in situ ?
A - Principe général
B - Nature des Sondes
C - Marquage des sondes
D - Mode opératoire
II – Hybridation in situ en Embryologie
A - Son Utilité en embryologie
B - Exemple chez la Drosphila melanogaster
La première hybridation in situ a été réalisée pour la première fois en 1969 par Joe Gal et
Mary-Lou Pardue. Ce fut le commencement de la cytogénétique moléculaire. L’utilisation de celle-ci été considérablement développée dans les années 1980.
I - Qu’est-ce que l’hybridation in situ ?
A - Principe général
L’hybridation in situ est une technique consistant à localiser une séquence nucléotidique connue au sein des cellules d’une coupe histologique ou d’un organisme entier. Cette séquence peut être de l’ADN ou de l’ARN. Le principe de cette technique repose sur la capacité que possèdent deux chaines d’acides nucléiques complémentaires à s’hybrider pour former une double hélice et ce grâce à la complémentarité des bases azotées (Adénine avec Thymine
(ou Uracile) et Cytosine avec Guanine).
Ainsi, pour pouvoir localiser une molécule d'ADN ou ARN, on doit choisir une sonde complémentaire de la séquence cible, c’est-à-dire une séquence nucléotide complémentaire de la séquence du gène.
Pour l’ADN, composée de deux brins hybridés en double hélice, il faut préalablement la chauffer (Température de fusion) pour séparer les deux brins afin que la sonde puisse s’hybrider sur l’un d’entre eux. En revanche, l’hybridation de la sonde avec l’ARN, ne nécessite pas de préparation préalable puisque l’ARN est monocaténaire. Cette température de fusion est essentielle en ce qui concerne l’ADN et se calcule en fonction du nombre de G-C et de A-T mais également en fonction de la longueur de la chaine nucléotidique.
La nature de la sonde peut être différente en fonction du site d’hybridation.
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B - Nature des sondes
Nature de la sonde
ADNc double brin
Origine de fabrication Obtenu par clonage dans un