Identités régionales en belgique
Final Paper of Maxence LAMBRECQ,
For Luda Klusakova, Jaroslav Ira,
June 2010, Charles University F.F.
« BELGIUM's »
Le 21 Juillet 2007, jour de la fête national belge, un journaliste de la RTBF1 demande au futur Premier minsitre, Yves Leterme d'entonner la Brabançonne (l'hymne national). Il chantonne avec le sourire La Marseillaise, et ne semble pas savoir quelle est l'origine de cette date. Guy Verhofstadt, Premier ministre de 1991 à 1999, est également piègé quand il s'agit d'expliquer que le 21 Juillet 1831, ce fut la prestation de serment du premier Roi des Belges, Léopold Ier. Et au journaliste de conclure « La Belgique est sans doute le seul pays au monde, où les principaux dirigeants ont du mal à dire ce qu'on célébre le jour de la fête nationale ». Cet exemple demeure mystérieux, si l'on ne cherche pas les racines de la Belgique. Le 1er avril 1993, le quotidien Le Soir annonce la création d'une vignette spéciale pour les automobilistes wallons qui emprunteraient les autoroutes flamandes, afin de passer un week-end à la mer. D'autres médias relayent cette information, qui n'est qu'une plaisanterie. Cette anecdote est étrange, si l'on ne regarde pas de plus près les régions wallones et flamandes. Le 13 décembre 2006, « Bye bye Belgium », un docufiction de la RTBF, interrompt les programmes et annonce que le Parlement flamand a voté l'indépendance. En une heure, l'onde de choc a traversé toute la région wallone. Ce film et ces conséquences peuvent sembler ubuesque, si l'on ne s'attarde pas aux frontières qui séparent ces deux régions. Entourant la capitale de l'Union Européenne, la Wallonie et la Flandre sont l'objet de multiples identités. Ici, nous nous demanderons en quoi l'identité régionale flamande et son dévelopemment diffèrent de la Wallonie ? Nous traiterons de l'identité régionale et non de l'identité de la région, selon la définition de Hroch. De plus, je tiens à marquer un