Incipit de w ou le souvenir d'enfance de george perec

699 mots 3 pages
Lecture linéaire d’une phrase de l’incipit de la fiction de W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec à la manière de l’analyse d’un vers Phrase à analyser (l.20-22) du chapitre 1 : « L'incompréhension , l'horreur et la fascination se confondaient dans ces souvenirs sans fond. » D’emblée nous voyons le mot « incompréhension » face à quoi ? Quel en est la cause ? La réponse est sûrement dans la phrase . Nous avons une virgule qui sépare ce premier mot avec le reste de …afficher plus de contenu…

Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique… Du moins en apparence ! C’est le but recherché par l’auteur ici , nous faire réfléchir , nous mettre dans l’inconfort pour capter notre attention . (captatio benevolentiae en latin) Toutes ces émotions se confondent dans ses souvenirs , ils se mélangent et il est incapable de les discerner , de les dissocier et c’est ce qui créé un brouillard dans sa conscience , il est perdu , désorienté et il ne sait comment retrouver le chemin de la paix intérieur . C’est le terme « sans fond » à la fin de la phrase qui nous confirme que cette sensation de confusion ne le quitte pas , qu’il n y a …afficher plus de contenu…

(âme tourmentée)Dans cette phrase l’auteur a utilisé l’imparfait qui ici a une valeur d’habitude , il est en perpétuel combat avec le souvenir de son monde d’ enfance , constamment . (une action qui dure dans le temps , 2nd plan)Cette phrase est très efficace car elle comporte une proposition qui complète le sentiment final que ressens George Perec , cette proposition comporte en quelques sorte la recette de l’incompréhension de l’auteur , il nous explique l’origine de cette émotion en une phrase à l’aide donc de cette ponctuation et de ces 2 émotions qui se confondent qui n’en font qu’une qui est l’incompréhension .On peut remarquer une sorte de musicalité dans la phrase d’une part grâce à cette confidence peaufinée d’une assonance en -o et d’une allitération en -e tout au long de la phrase mais d’autres part grâce à un certain parallélisme car nous avons le mot « incompréhension » qui contient 5 syllabes et la fin de la phrase

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