Industrie francaise
Quatrième puissance industrielle mondiale, loin derrière Etats-Unis, Japon, Allemagne, talonnée par Italie et Royaume-Uni. Modernisation rapide, mondialisation et tertiarisation de l’industrie (=> peut-on encore parler d’industrie ? et d’industrie française ?) Héritages coexistent avec de nouveaux types d’organisation spatiale.
I. Une industrie nationale ?
1- Peut-on encore parler d’industrie ?
Secteur secondaire : ensemble des activités de transformation des matières premières. Aujourd’hui la partition en trois secteurs de Colin Clark est moins justifiée : industrie ne peut plus être confondue ni avec le monde ouvrier (bcp plus d’ingénieurs qu’avant et notion de classe ouvrière apparaît comme très archaïque) ni avec le secteur secondaire (production de biens immatériels comme les logiciels ; gestion, conception, méthodes, commercialisation jouent un rôle bien plus décisif dans l’industrie que la seule fabrication ; travail manuel tend à disparaître et l’industrie se technicise). Mieux vaut parler de système productif englobant le secondaire productif et le tertiaire périproductif (recherche, transports, logistique, services aux entreprises…). La notion d’industrie perd de sa netteté : regroupe conventionnellement énergie, industrie manufacturière, industries agricoles et alimentaires, et bâtiment et génie civil ; tertiarisation de l’industrie : fusion de la production industrielle et du tertiaire à toutes les échelles, de l’entreprise locale à la multi-nationale et donc quel que soit le marché.
2 - Peut-on encore parler d’industrie « nationale » ?
Industrie française développée à partir du marché national, de ressources et capitaux français, avec un rôle majeur de l’Etat. Puis internationalisation sur l’Europe et le monde, adaptation au marché mondial, ce qui transforme les rapports à l’Etat, le marché des capitaux et le commerce extérieur. Le marché intérieur n’est plus le moteur