INGENU TEXTE 2

Ce texte est un extrait du chapitre IX du conte philosophique L’Ingénu de Voltaire paru en 1767. Après avoir gagné une bataille contre les Anglais L’Ingénu se rend à Versailles pour demander en recommence au roi l’autorisation d’épouser Mademoiselle de Saint-Yves. Dans cet extrait nous allons voir comment Voltaire critique la hiérarchie au temps de Louis XIV et pour cela nous observeront l’importance de L’Ingénue en tant que personnage naïf puis la mise en scène comique.

I. Un personnage naïf et maladroit
Dès son arrivée à Versailles le Huron est mis mal alaise à cause de la moquerie faite par les porteurs mise en évidence par la métaphore « lui rient au nez » (l.2), et le lecteur comprend avec leur réaction qu’il impossible dans cette hiérarchie incompréhensible de voir le roi. On peut voir par l’hyperbole « la scène allait être sanglante » (l2) que l’Ingénu se comporte de la même manière face à cette « canaille » que lorsqu’il était face aux Anglais ce qui montre une attitude maladroite. La naïveté de L’Ingénu est renforcée par l’éloge « vous me paraissiez un brave homme » (l.5) faite au garde du corps car cela fait partie de son travail. La méconnaissance du Huron est mise en avant par la phrase négative « ne paraissait pas au fait des usages de la cour » (l.7) et par le verbe de connaissance « apprit ». L’étonnement de l’Ingénu face à cette situation méconnaissable est vu par l’interjection « Eh bien ! » (l.8-9), par l’hyperbole « tout étonné » (l.16) et enfin par les phrases interrogatives (l.17).

II. Un scène comique
Le comique est présenté sous tous ses aspects : comique de caractère car l’Ingénu est totalement ignorant de la hiérarchie ; comique de gestes « il les traita de même, il les battit » (l.3) ; comique de mots (l.6), comique de situation par la persévérance du Huron sans qu’elle soit récompensée. Le comique de répétition est mis en avant par l’utilisation des mêmes mots de l’Ingénu et son interlocuteur comme « brave »