L’internat ! Tant d’idées reçues. Et une pensée encore très moyenâgeuse. Tout le monde a sa propre opinion : un moyen facile pour éviter ses parents à un manque d’être loin d’eux en passant par les vieilles chambres avec dortoirs et tuyauteries qui grincent. Il faut mettre au clair tous ces jugements préconçus. Petit reportage au Lycée Diderot à Narbonne (11).
Pour qui ?
Le pensionnat a été remis à neuf grâce aux films comme Harry Potter©. Ce qui a pour effet de redonner envie aux « ados » d’aller à l’internat. Mais être interne n’est pas toujours un choix. L’éloignement, vivre à la campagne, oblige beaucoup de parents à mettre leurs enfants dans ces établissements. D’autres causes comme la maladie, le travail permanent des parents influence ce choix. De ce fait beaucoup d’adolescents peuvent en vouloir à leurs parents. Ce qui dégrade considérablement leurs relations.
Ça passe ou ça casse…
Le temps d’adaptation à l’internat peut-être variable : quelques élèves ont le blues de leur petit confort familial. Certains internes en veulent à leurs parents car ils se sentent délaissés, ils ont l’impression d’avoir raté des événements, faits plus fréquents dans des familles avec plusieurs enfants. Mais les amis deviennent une sorte de deuxième famille, ils s’entraident lors des petits coups de blues. Pendant les grandes vacances, ces internes éprouvent même des regrets à l’idée de partir « Je me fais « chier » en weekend donc je sors pour faire la fête », Noémie, interne en seconde. Ces parents, voyant moins leurs enfants, renforcent leurs liens avec leurs protégés ayant moins de raisons pour s’énerver et deviennent plus cool « C’est trop parfait » Noémie. Paige, ancienne pensionnaire, nous explique que la fin de semaine était un moment de retrouvaille en famille « C’était mieux quand j’étais à l’internat mais je devais rester avec eux le weekend ». D’autres parents, lors d’une dispute au téléphone par exemple, vont garder la rancune jusqu’à la fin de la semaine et