Internationalisation des medias
Mattelart, Armand (2005). Diversité culturelle et mondialisation, La Découverte, Paris, 122 pages.
Les problèmes culturels sont difficilement définissables. La préservation de la diversité culturelle est une question d’actualité. L’on veut favoriser « la diversité en élargissant l’éventail de l’offre marchande ». Plusieurs thèses sont posées : la « flexibilité de l’entreprise sur le marché monde » ou encore « l’avènement d’une société civile métissée à dimension mondiale ». Il y a aussi la voix des altermondialistes tout comme celle des fondamentalistes.
Le lien universel est ainsi à bâtir, mais les divergences sont nombreuses. Aujourd’hui, la diversité culturelle est abordée en ayant un fondement démocratique. Comment a-t-on donné sens à cette diversité culturelle. La notion aujourd’hui de culture en est une de « service » qui se soumet à la donnée marchande.
La domestication du divers
La mondialisation et ses attributs causent un risque de « nivellement » . Le concept d’interdépendance est parfois abordé pour témoigner de la solidarité entre les peuples du monde.
La civilisation est « à la fois le savoir, les croyances, les arts, les lois, les coutumes ou toute autre faculté ou habitude acquise par l’être humain en tant que membre de la société ». Ce qui différencie les civilisations entre elles sont les modèles culturels. Le nivellement a débuté avec la différenciation de civilisations et, par la suite, de races. Les blancs, avec une civilisation dite « développée » vont s’imposer aux civilisations « primitives » : les « sauvages » . Durkheim et Mauss entrent dans un débat et la vision sociologique et ethnographique se confrontent.
La littérature a été un domaine clé au niveau national et à l’universel. Selon Marx, les productions matérielles sont à distinguer des productions intellectuelles. Les œuvres spirituelles entrent dans la catégorie des biens communs.
Le mouvement romantique, avec Goethe, croît à l’universel. La langue