introduction générale au droit
Séance 2
La fiche d’arrêt pour : Cour de cassation, chambre civile 2, 15 février 2001. Bulletin 2001 II N°26 p 19 (document 1)
Les faits : Un couple cède des actions à une entreprise, qui va lui composer son capital social, et doit en échange, recevoir des avantages comme une garantie de passif, et une clause compromissoire investissant des arbitres. Le couple met en œuvre une procédure d’arbitrage, puisque des difficultés sont survenues entre eux et la société.
Procédure : La cour de cassation casse et annule l’arrêt rendu le 28 avril 1998 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Elle considère que la cour d’appel a violé les textes susvisés, lorsque les arbitres de la clause compromissoire ont déclaré irrecevable le recours en annulation de la cession des époux. En effet, elle considère que les amiables compositeurs se sont prononcés sur la demande d’annulation, vis-à-vis des règles de droit et non de l’équité de la demande.
Thèse du demandeur à l’action : pas dit dans l’arrêt.
Thèse du défendeur à l’action : Pas dis dans l’arrêt.
Solutions des juridictions : Les arbitres ou/et amiables compositeurs déclarent l’action en annulation de la cession irrecevable. La cour de cassation casse et annule l’arrêt rendu le 28 avril 1998, et renvoie les parties devant la cour d’appel de Lyon.
Le problème de droit : Un actionnaire peut-il porter en justice des amiables compositeurs qui ne s’affranchissent que de la règle de droit, et non de l’équité ?
Portée de l’arrêt : Cet arrêt montre que l’équité est défendue par la cour de cassation, cependant elle est parfois remise en cause, et n’est pas toujours appliquer par les parties d’un contrat.