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INVESTISSEMENT ET CROISSANCE
Notes des cours de Me. MESPOULET

CONTE François SES |

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INVESTISSEMENT ET CROISSANCE

I.

L’investissement au cœur de la croissance :
A. Formes de l’investissement et leurs évolutions :
Qu’est-ce que l’investissement : Achat qui se révélera utile à long terme. On l’oppose aux consommations finales.

1. Investissement :

Au sens large, quand on parle d’investissement des auteures comme S. Kuznets vont définir l’investissement comme l’ensemble des connaissances accumulées par une population et la capacité de cette population à les utiliser (formation professionnelle + éducation + santé… = Capital humain). 2. La nature des investissements : Böhm-Bawerk dit que l’investissement est un détour de production. On distingue : les investissements matériels que la comptabilité nationale dénommera FBCF. Depuis 2000 la FBCF incorpore les dépenses de logiciels, ainsi que les droits artistiques. - les investissements immatériels qui recouvrent toutes les autres dépenses que le capital fixe : formation, marketing, R&D… Ces dépenses représentent un détour de production, c’est-à-dire qu’une somme dépensée aujourd’hui sera rentabilisée dans le futur.

3. Les types d’investissement : L’investissement de Remplacement : Il n’augmente pas l’investissement de capital. Une entreprise qui veut maintenir ses parts de marché doit aller au delà du remplacement. L’investissement de Capacité : Augmentation des capacités de production (lorsque la demande s’accroit). On parle de stratégie offensive lorsqu’une entreprise privilégie cet investissement. Il entraine des créations d’emplois. Produire autant avec moins de travail (donc moins d’emploi). Cela se développe quand la demande stagne, quand l’entreprise ne va pas très bien. Le but est de réduire les coûts, et donc d’être concurrentiel. C’est une stratégie défensive. C’est la part essentielle des dépenses des ménages. Investissement collectif qui a pour finalité d’améliorer la