Iyadou
Repenser la Commission du Travail et des Affaires Sociales
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La République du Congo estime que ‘’l’UA devrait aborder les questions liées aux différents secteurs du développement humain séparément, en organisant des réunions sectorielles distinctes’’.
Concrètement, le Congo souhaite que les questions sociales soient examinées dans le cadre d’une réunion spécifique. L’initiateur rappelle qu’à l’origine les questions liées au Travail et aux aspects sociaux étaient traitées séparément. Il explique aussi que la décision de fusionner la Commission du Travail et la Conférence des Ministres africains des Affaires sociales (AMSA), entérinée par le Conseil des Ministres de l’OUA en 1996, était motivée à l’époque par le constat d’échec de l’AMSA et répondait au souci de rationaliser les ressources humaines et financières, du fait des contraintes budgétaires.
I- Argumentaire du Congo :
A l’appui de sa demande, le Congo avance les quatre arguments suivants :
1- Les objectifs stratégiques définis par l’Acte constitutif de L’Union Africaine ciblent essentiellement le développement humain. Ce saut qualitatif devrait se traduire par une plus grande visibilité des efforts déployés par l’Afrique, notamment en offrant aux débats sur les politiques et programmes sociaux une assise privilégiée.
2- L’absence de modalités de fonctionnement de la Commission du Travail et des Affaires Sociales retarde l’examen des problèmes sociaux qui constituent les principaux défis auxquels fait face l’Afrique.
3- La nécessité d’examiner les questions sociales d’une manière globale afin de garantir une meilleure prise en charge des problèmes sociaux et d’améliorer les services y afférents.
4- La primauté accordée par les Etats membres aux thèmes du Travail et de l’Emploi au détriment des Affaires sociales tant que ces deux secteurs seront