Mais ce ne sont pas les seules causes expliquant le maintien des inégalités au sein des pays développés. Car depuis un peu plus de trente ans , on peut se rendre compte que de nouvelles inégalités sociales voient le jour et contribuent à une certaine hiérarchisation de la société .

En effet , de nouvelles formes de différences sociales prennent forme et émergent depuis ces 30 dernières années et semblent venir s’accumuler . Le document 2 traite une de ces nouvelles inégalités , à savoir les inégalités face au logement , il nous est dit que 1/5 de la population représentant les classes sociales les plus pauvres est beaucoup plus concernée par le fait d’habiter dans un logement précaire ou inadapté que les ménages les plus riches . Le pourcentage est de l’ordre de 28 % contre seulement 5 % . A cela vient forcément s’ajouter l’inégalité de la santé , de l’accès aux soins et bien sur la différence face à la mort que l’on explique grâce à l’étude de l’espérance de vie moyenne selon le statut social auquel on appartient. Pus il y a la scolarité que l’on égale pour tous pour faire bonne figure mais qui dépend , la majeur partie du temps , de notre niveau de vie et donc de notre statut social de naissance . On constate que des individus issues de la haute société accèderont plus facilement aux études supérieures grâce à leur héritage familial et par leur aisance financière , plutôt que des enfants d’ouvriers ou de simples employés par exemple .

Pour le sociologue Bourdieu , l'école est au centre de cette reproduction : elle n'est pas neutre. C'est elle qui favorise cette reproduction des inégalités. En effet, l'école véhicule la culture dominante, si bien que les enfants de dominants s'adaptent facilement au système scolaire alors que les enfants de dominés connaissent des problèmes d'acculturation (difficultés pour assimiler une autre culture). De plus , en 1970, il insiste à nouveau sur les inégalités de chance, de réussite sociale, et dénonce même