Jean de la fontaine
De retour à Paris, sa carrière reprend, avec, de 1664 à 1674, la publication des Contes, qui lui apporteront le succès.
En 1668, il publie Les Fables dont le premier recueil est destiné au dauphin. Empruntant des sujets à Esope, Phèdre ou encore à d'autres modèles. il donne à ses petits récits une vie intense et un tour plaisant; on y retrouve l'habile et malicieux narrateur desContes. Quant à la morale, elle n'es pas dogmatique (le dogmatisme est un penchant à affirmer quelque chose de façon catégorique): La Fontaine enrichit les préceptes traditionnels de ses réflexions personnelles et de son expérience de la vie. Sans pour autant être sa seule création, les Fables resteront incontestablement son chef-d'œuvre.
Pour vivre, il se place sous la protection de la duchesse d'Orléans, de 1664 à 1672, puis s'installe chez son amie Mme de La Sablière, chez qui il restera de 1673 à 1693. Malgré les réticences de certains membres qui considèrent ces œuvres licensieuses, il est élu à l'Académie française en 1683. Il mène une vie mondaine assez brillante, fréquentant les écrivains les plus renommés de son temps: La Fayette, Sévigné, Boileau, Moliere, Racine, La Rochefoucauld.
Les deux dernières années de sa vie, cependant, il devient le protégé de M. et Mme d'Hervet, renonce à la vie mondaine, renie ses Contes et se consacre à la meditation. C'est dans CET état d'esprit