Jean rouaud, la pluie à nantes, jean nantes
Mais il lui confère aussi une forme de noblesse, avec le mot richesse et il amorce le motif de la musique avec la référence au rythme. Cette dimension musicale est prolongée par le verbe "rebondir" et par le suffixe diminutif du verbe "sautille" qui précise la tonalité espiègle et enfantine de la pluie. Les échos sonores comme dans les comptines, assonance …afficher plus de contenu…
Ici le marqueur temporel, le verbe "clore" (qui diminue toute l'image dévastatrice et violente de la tempête) confirment la brièveté du prélude sonore. La ville se trouve comme protégée et paradoxalement éclairée, révélée par le ciel couvert: le mot "voûte" , la reprise de cette image avec la préposition "sous", confirment l'image d'une ville sous cloche, enveloppée, presque protégée. Le suffixe du verbe "tremblotte" rappelle l'atténuation du mouvement et aussi le caractère éphémère, fragile de cette protection. Le mot "mercure" appelle le terme "vif argent", repris aussi par éclairage. Premier paradoxe ou renversement: l'éclairage ne vient pas du soleil mais du passage et de la présence de la pluie. Ainsi les formes urbaines, les formes familières du payasge de Nantes semblent redessinées, aiguisées et