Jouirdelavie
Qu’est ce que le jouir de ka vie ? C’est quelque chose que l’on trouve dans toutes les philosophies hédonistes : hédoniste réfléchi et hédoniste sommaire.
Observation assez commune qui nous pousse à dire qu’on doit convenir qu’il y a difficulté à assumer l’unité et l’accomplissement de sa propre vie.
On est assujetti à une certaine idée du sérieux de la vie. C’est exigence de sérieux, on la loge sous l’enseigne d’une morale. Loi morale qui eut être très exigeante selon le milieu d’où l’on est issu. Mais très souvent, le sérieux se heurte à une sorte d’impuissance parce que on rencontre des limites à notre raideur. Il y a des infractions morales qui nous blessent. Bref le sérieux est pesant. Ceci entraîne au recours à un style de vie tout à fait opposé.
Le bohème au XXème siècle est une façon de dire non au sérieux de la vie. On peut ramener les choses à nous même en notant que notre naissance, l’individu la découvre comme purement contingente. On n’a pas choisi de naitre dans tel milieu. Donc tout individu peut chercher à un moment la revendication d’être soi. Revendication qui peut être comme une découverte d’un temps qu’on veut vivre dans sa plénitude par opposition à l’intemporalité des commandements, des normes, des savoirs qu’on reçoit malgré soi. Pour dire non aux institutions qui nous imposent ces fameuses lois exigeantes. Ainsi l’enfant élevé dans le cercle trop étroit de sa famille, c'est-à-dire sous le despotisme d’une loi jamais justifiée, l’enfant au bout d’un moment peut découvrir au moment de l’adolescence un nouvel univers. Cela va nos diriger vers le refus du sérieux. Il y a des facteurs qui peuvent être biologiques (un éveil des sens par exemple). Voilà que se dessine des exigences juste là insoupçonnées qui sont susceptibles d’orienter la conscience dans des directions inconnues. Cela donne la crise d’originalité juvénile, qui consiste au «