kant : Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Églises) extérieure à la raison humaine. agréable : Qui agrée, qui plaît au sens. A ne pas confondre avec le beau qui lui est désintéressé, libre et universel. Alors que l'agréable est intéressé, déterminé et particulier. beau : 1. Norme permettant le jugement esthétique ; cf. valeur. 2. Sens concret : objet du jugement esthétique ; ce qui provoque une émotion esthétique par l'harmonie des formes, l'équilibre des proportions. 3. (Par ext.) Ce qui suscite une idée de noblesse, de supériorité morale (un beau geste). 4. Pour KANT, le jugement de goût ne détermine pas son objet en le pensant sous un concept universel, puisqu'il porte toujours sur un cas particulier ; c'est un jugement réfléchissant dont l'universalité réside dans l'accord des sujets ; c'est pourquoi le beau est défini comme « ce qui plaît universellement sans concept » ; « la beauté est la forme de la finalité d'un objet en tant qu'elle est perçue en lui sans représentation d'une fin. »
En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son jugement... soit restreint à sa seule personne. Il admet donc quand il dit : ... qu'un autre corrige l'expression et lui rappelle qu'il doit dire : Il m'est agréable; il en est ainsi non seulement pour... mais aussi pour... Il en va tout autrement du beau; ce serait (précisément à l'inverse) ridicule si quelqu'un se piquant de bon goût, pensait s'en justifier en disant : ...beau pour moi. Car... mais quand il dit... il ne juge pas seulement pour lui, mais au nom de tous et parle alors de la beauté comme d'une propriété des objets ; il dit donc... et ne compte pas pour son jugement de satisfaction sur l'adhésion des autres parce qu'il... mais il exige cette adhésion..., et ainsi on ne peut pas dire que chacun ait son goût