Ethique et RSE
(Frédéric Kupper)

Chapitre 1 : La démarche éthique
Introduction
« Être universitaire, c’est plus qu’apprendre une profession. C’est aussi chercher à s’orienter dans notre société et dans notre monde. Pour pouvoir y travailler en cohérence avec ses convictions.
Pour pouvoir y agir au service de ses idéaux. Sans cynisme ni naïveté, sans fanatisme ni fatalisme. »
(C. Arnsperger et P. Van Parijs)
Être universitaire, ce n’est pas uniquement acquérir un bagage technique de savoir et de savoir-faire, c’est apprendre à élaborer certaines valeurs, certains idéaux, certaines convictions de manière élaborée et réfléchie. C’est également apprendre à être cohérent entre nos valeurs et l’ensemble de nos choix et actions. C’est ce à quoi est dédié un cours d’Ethique et RSE, qui a pour objectif de nous faire réfléchir sur ses valeurs et ses convictions ; développer un certain esprit l’analyse et apprendre à développer une certaine clarté de nos valeurs, encourager une ouverture d’esprit aux valeurs des autres (ni fanatisme = qqn qui n’accepte pas que d’autres personnes aient des valeurs différentes des siennes.) ; et enfin s’interroger sur la possibilité de valeurs communes qui permettent de vivre en commun. Les valeurs
Se poser la question de l’éthique c’est se poser la question des valeurs.
Deux points importants :
- sociétés démocratiques : pluralité et diversité des valeurs.
Nous vivons dans des sociétés démocratiques caractérisées par l’idée de pluralité et diversité des valeurs qui correspondent à l’environnement socio-politico-économique dans lequel nous vivons.
- les valeurs peuvent se situer à différents niveaux.
On peut supposer qu’il y a 4 niveaux sur lesquels peuvent se situer les valeurs, à savoir :
1. Valeur personnel : nous avons chacun des valeurs personnelles, explicites ou implicites ; c’est ce qui est à la base du fait que nous établissons tous des choix différents.
2. Valeur de groupe : ex : les entreprises, ICHEC, club de Scoot, … animé par