L'école des femmes (v, v, 9) : v, 9
Où l’intrigue se dénoue.
Nous étudierons un extrait de la pièce de théâtre L’École des femmes, rédigée et jouée en 1662 par
Molière qui, choisissant d’employer pour une comédie la forme noble par excellence de la tragédie, l’alexandrin, signera son attachement à jouer de l’attente anxieuse de public tout en visant à le réjouir.
Nous retrouverons durant cet scène 9 de l’acte V la totalité des personnages de la pièce, tous réunis pour …afficher plus de contenu…
La scène se divise naturellement en trois parties, avec dans un premier mouvement le quiproquo final et sa résolution (vv. 1718-1740), puis un récit empreint de solennité et distribué à parts égales entre Oronte et Chrysalde (vv. 1741-1763) et enfin les derniers échanges entre les personnages de la scène avant que le rideau retombe, clôturant ainsi cette comédie (vv. 1764-1779).
L’ouverture de la scène se fait à nouveau avec un vers coupé en deux hémistiches entre la fin de la scène
8 et le début de la scène 9, coulant ainsi une nouvelle fois dans la forme textuelle le tempo d’une action qui va s’accélérant. Arnolphe y présente Agnès avec arrogance et hauteur, triomphant devant un …afficher plus de contenu…
Des vers 1724 à 1726, l’échange est rapide, Horace toujours perdu et sous le choc de la révélation et de la trahison (vv.1725 « Je ne sais où j’en suis, tant ma douleur est forte. » et Agnès, bien qu’abandonnée à cet instant à la toute-puissance d’Arnolphe, persiste à questionner et à s’affirmer en tant que jeune fille indépendante et déterminée, notamment par cette réplique à la parole d’Arnolphe : « Arnolphe : Allons, causeuse, allons. / Agnès : Je veux rester ici. »).
Oronte intervient ensuite pour la première fois de la scène, indiquant au spectateur qu’il est, ainsi