L’être et le néant, de sartre

1077 mots 5 pages
LeelouRuschT.ToursCommentaire du texte extrait de L’Être et le Néant, de J.-P. Sartre Découvrir qui l’on est, ou plutôt, construire son identité, est une étape essentielle d’une vie humaine. Mais comment s’y prendre ? Suffit-il d’avoir conscience de soi pour se connaître vraiment ? Peut-on accéder à une connaissance de soi par soi ? Il semblerait qu’il n’y ait pas mieux placé que moi pour savoir qui je suis, et que la connaissance de nous-même passe par l’introspection. Cependant, est-ce que la …afficher plus de contenu…

La métaphore du miroir est parlante : la honte n’existe pas en nous, puis nous est renvoyée par le miroir, puisque l’on se voit nous-même dans le miroir ; au contraire, il faut séparer l’image et l’objet. L’objet, c’est-à-dire nous-même, n’est en aucun cas attachée à la honte ; mais l’image crée par la conscience d’autrui, elle, est honteuse pour l’objet, qui regarde cette image comme lui-même. L’image et l’objet ne font alors plus qu’un car la conscience n’a conscience que de ce qui est extérieur à elle-même : c’est ce qu’on appelle la conscience …afficher plus de contenu…

Aussi, j’ai honte de ce qui peut être mon image, car c’est la honte de ce que je renvoie : mais, sachant que je ne me résume pas à cela ni que cette image me représente fidèlement et exactement, je ne peux ressentir un autre sentiment envers cette image. Cependant, la reconnaissance passe par cette image. D’après Sartre, « Je reconnais que je suis comme autrui me voit ». Ainsi, ma propre reconnaissance de moi-même passe par la honte, qui passe par la reconnaissance des autres de moi. Mon besoin de reconnaissance est ce besoin que les autres me reconnaissent différent d’eux, mais également que je me reconnaisse comme différent d’eux. C’est-à-dire que je dois passer par l’objectivisation de moi-même pour me comparer et constater ma différence. Cependant, un geste est maladroit ou vulgaire car, selon un principe défini par la société, il ne permet pas de lisser

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