la balle
La première révolution industrielle naît en Grande-Bretagne (premier pays à faire son « take off » économique). Le pays s’industrialise grâce à la machine à vapeur (James Watts en 1769). Quand elle passe dans l’innovation elle révolutionne les transports (la locomotive pour les trains, le steamer pour les bateaux), mais aussi dans la production, l’homme laisse place à la machine (Mule-jenny, métier à tisser. La machine à vapeur fonctionne grâce au charbon, une énergie fossile : « le charbon, pain de l’industrie » (JC Asselain) qui entraîne des modifications paysagères (les mines de charbon appelées « pays noirs », les voies de chemin de fer, l’essor urbain)
Le domestic system devient factory system et génère un bouleversement sociétal sur la pérennité. La bourgeoisie est triomphante, c’est aussi l’essor de la classe ouvrière et le début du déclin des paysans. Au recensement de 1931 il y a autant de paysans que de ruraux.
La seconde révolution industrielle se fait sur la chimie (phosphate), qui permet l’explosion des rendements dans l’agriculture et le début de l’agriculture dite « productiviste » ou « intensive ». Dès 1890, c’est l’ère du « tout pétrole » ou la pétrochimie, qui permet l’essor du secteur automobile.
De 1850 à nos jours les économies occidentales oscillent entre des phases de prospérité et de récessions.
I/ Les fluctuations de la croissance
A) Les moteurs de la croissance
Le second XIXème siècle est marqué par la seconde révolution industrielle fondée sur l’électricité, le pétrole, la chimie ainsi que de nombreuses innovations techniques.
Le secteur automobile connaît un essor considérable (Général Motors à Détroit, Michelin à Clermont-Ferrand). Les principaux foyers de la seconde révolution industrielle sont l’Europe et les Etats-Unis.
La RI s’accompagne du développement de grandes entreprises, apparaissent les termes de conglomérat (France), Kerzen (Allemagne),