La bce - etienne farvaque
Etienne Farvaque
Introduction :
L’auteur pose l’intégration Européenne comme étant une « aventure humaine ». La création de la monnaie unique fait partie de cette « aventure humaine » avec ses difficultés mais aussi ses réussites. En écrivant cet ouvrage 10 ans après la mise en circulation de l’euro (2000), l’auteur bénéficie du recul nécessaire pour étudier la place de la monnaie unique dans l’UE et sa pertinence malgré la crise depuis 2007. Si certain sont pessimistes à l’égard de la réussite de la zone monétaire, d’autres croient en la réussite de l’euro. Si succès il y a, ce sera notamment grâce à la BCE (Banque Centrale Européenne) que l’auteur va nous présenter tout au long de cet ouvrage en essayant de voir si les politiques qu’elle a adopté sont en adéquation avec les besoin de la zone monétaire dans l’Union Européenne qui, disons le, est très hétérogène au niveau des politiques des pays, de leurs développements, et de leurs cultures.
I – Des avantages d’une monnaie unique à la création de l’euro
A) Les critères d’adoption d’une monnaie unique :
A quelles conditions une monnaie unique est-elle souhaitable à long terme ? * Détermination à partir de la Théorie des Zones Monétaires Optimales (ZMO) : cette théorie sert à déterminer s’il est pertinent de faire circuler une monnaie unique et commune dans une zone géographique donnée.
* Premiers critère d’optimalité chez Mundell (prix Nobel 1999) : le mieux serait que les chocs économiques soient communs à la zone. Le flottement du taux de chance de la monnaie servirait de variable d’ajustement. * Deuxième critère : celui de Ingram en 1959 : il souligne l’importance de l’intégration financière et donc de la mobilité des capitaux dans la zone. * Troisième critère : celui de McKinton en 1963 : plus les économies commercent entre elle, plus il est pertinent de créer une ZMO. Car une ZMO supprimerait les taux de changes entre ces pays. * Dernier