La belle époque
James Ensor (1860 – 1949) emménage en 1917 dans cette maison héritée de son oncle, qui y tenait un magasin de coquillages et de souvenirs. Il y vivra de longues années. Après sa mort, l’association ‘Les Amis de James Ensor’ milite pour que la maison soit préservée et transformée en musée. En 1956, la Maison James Ensor est cédée à la Ville d’Oostende, mais elle se délabre et est même fermée au public. On envisage de la démolir, mais un retournement de situation se produit en 1973 : la maison est restaurée et le musée rouvre ses portes.
La Maison James Ensor, tout en évocations, plonge le visiteur dans l’univers de James Ensor. Vous y découvrirez le magasin de coquillages et de souvenirs, la salle de documentation et le salon-atelier.
Le consul d'Angleterre fit construire un des premiers bâtiments sur la digue, le Pavillon Anglais. Dès 1834, la famille royale manifesta son intérêt pour la station balnéaire : le roi Léopold Ier séjournait dans une maison de maître classique de la Langestraat. La reine Louise-Marie y décéda en 1850. La villégiature royale fit rapidement d'Ostende un endroit à la mode pour la noblesse et la haute bourgeoisie. En 1839, Ostende fut reliée à la capitale par voie de chemin de fer et en 1846 on inaugura la malle Ostende-Douvres. L'architecte Henri Beyaert construisit en 1850 le premier Casino-Kursaal1 d'Ostende : le bâtiment était en bois car, comme tous les bâtiments de la digue, il devait pouvoir être démoli rapidement en cas de guerre.
Digue d'Ostende à la Belle Époque
En 1865, la ville d'Ostende fut démilitarisée : une fois les fortifications démolies, la ville se développa rapidement. Ostende fut la résidence d'été du roi Léopold II. Féru d'urbanisme, le roi marqua la ville de son empreinte. En 1905, d’importants travaux furent entrepris à Ostende, dont l’église Saints Pierre et Paul, le théâtre, le bâtiment de la Poste, le pont Comte de Smet de Naeyer et les Galeries royales.
Au cours de la première guerre mondiale, le 9