VII. LA FRANCE DE LA « BELLE EPOQUE » : UN PAYS EN RETARD ?

A. Un déclin à relativiser 1. De sérieuses difficultés durant la Grande dépression a. Des handicaps naturels et conjoncturels

En matière minéral et en charbon, la France été moins bien dotée que ne l’était l’Allemagne et la Grande Bretagne, surtout sur le charbon, énergie reine de l’époque.
Cela ne veut pas dire que la France n’avait pas de charbon (gisements dans le Nord, Massif Central…) mais globalement ces gisements étaient moins importants que ceux des britanniques (berceau de la 1°RI) et des allemands (Rurh, Sarre,…). All & Gb avait assez pour leur subsistance et même assez pour exporter vers la France, qui était la seule à devoir exporter du charbon.
Vers 1900, obligée d’importer régulièrement le tiers de sa consommation.

En outre, la France a quand même des difficultés à reconsidérer les défaites industrielles suite à la défaite contre la Prusse. 40% des métiers à tisser mécaniques que compte la France se trouvent dans des industries textiles d’Alsace lorsque la France perd contre la Prusse.
La majeure partie de la production des aciéries se situe aussi en Lorraine.
Dans la région de Mulhouse, beaucoup activités ferroviaires
→ Perte potentiel industriel Alsace Lorraine

Les Allemands ont exigé le versement par la France d’une indemnité de guerre fixée à 5 milliard de Francs or : la France devait payer en franc l’équivalent de 5 milliard correspondant à la valeur or. Cette somme représentait à peu près un trimestre de PNB de 1870. → a pesé sur le marché de l’argent car l’Etat a du emprunté.

b. Crise industrielle en marasme agricole

Période pendant laquelle le volume des affaires est assez bas.
L’action de l’Etat en France a été moins énergique en France que dans d’autres pays. Pourtant le gouvernement français n’est pas resté inactif : 1879 Plan Freycinet. La majeure partie des crédits dans le cadre de ce plan devait servir à