La boite à merveille a sefrioui
- ‘’Je songe à ma solitude’’ (page 3) ;
-‘’Ma solitude ne date pas d’hier’’ (page3) ;
-‘’A six ans, j’étais seul, peut-être malheureux, mais je n’avais aucun point de repère qui me permît d’appeler mon existence : solitude ou malheur’’ (page 6)
- ‘’Je n’étais ni heureux, ni malheureux. J’étais un enfant seul’’ (page6)
-‘’ En attendant, j’étais seul au milieu d’un grouillement de têtes rasées, de nez humides…’’ (Page 8).
Il est vrai que Sidi Mohammed le narrateur est un enfant seul au sens large du terme et cette solitude l’a profondément marquée.
Mais sa solitude ne s’arrête pas au chapitre premier, au contraire, elle s’étale pour couvrir tout le roman :
-‘’Je sentis ma solitude devenir lourde à m’étouffer’’ (page 50)
-‘’Hélas ! Déjà, j’étais voué à la solitude’’ (page 65)
-Sidi Mohammed est un enfant unique : il est le premier de sa famille et qui plus est un mâle, né dans une famille où la mère est omniprésente : une mère grincheuse, difficile de caractère et de tempérament changeant. D’un côté, le fils ne quitte jamais le pan du haïk de sa mère auquel il est constamment agrippé et de l’autre, chaque fois que Lalla Zoubida souffre d’un manque matériel ou affectif, elle vide sa bile sur son fils qu’elle traite des noms les plus abjects et les plus dégradants :’’tête de mule’’ ; âne à face de goudron’’ ; chien galeux’’ ;’’ juif sans dignité’’ (page 104). Sont-ce là des marques de tendresse et d’affection d’une mère pour son enfant unique ?
- Il est seul à Dar Chouafa où il n’y a aucun enfant de son âge en dehors de Zineb, une fille qu’il méprise et avec qui il ne peut combler le creux de son existence de jeune garçon de 6 ans. Quand il lui arrive de parler de Zineb, c’est en négatif :
’’ Elle s’appelait Zineb et je ne l’aimais pas ‘’ (page5)
‘’ Cela m’est égal