La censure durant l’âge d’or Hollywoodien (1930-1959) :
Certains l’aiment chaud

Certains l’aiment chaud (titre original : Some like it hot) est une comédie réalisé en 1959 par Billy Wilder. Au casting on retrouve entre autre Tony Curtis (L‘étrangleur de Boston), Jack Lemmon (La garçonnière) et Marylin Monroe (Sept ans de réflexions). Le film raconte l’histoire de deux musiciens qui ont malheureusement assisté à une fusillade. Pour échapper à une mort certaine, ils sont contraint de se déguiser en femme afin d’intégrer un orchestre composé uniquement de femmes.
Nous allons voir à travers cet analyse comment Billy Wilder contourne astucieusement la censure tout au long de son film.

Un titre à double sens
Billy Wilder contourne la censure dès le titre du film. En effet, Some like it hot à un double sens. Il peut faire allusion aux Hot Jazz qui est un style de musique endiablé très rependu aux Etats Unis dans les années 30. Ou bien aux « hot sex ». Le titre français, Certains l’aiment chaud insiste plus sur le côté brulant du film et non sur le Hot jazz. Une ambigüité sexuelle
Tout le film de Billy Wilder est basé sur des ambigüités. Notamment une ambigüité sexuelle que l’on retrouve dans le film même si le travestissement des deux personnages principaux est abordés de manière humoristique la plupart du temps. Grace notamment aux costumes, le réalisateur peu aborder le sujet de l’homosexualité. En effet, lors de certains passage on peut voir les deux personnages principaux tantôt avec un visage de femme et un corps d’homme tantôt le contraire. Ainsi lorsque Joe avoue à Sugar sa vrai nature, bien qu’il enlève sa perruque, nous voyons deux femmes qui s’embrasse à l’écran. Pourtant la censure ne pouvait rien dire puisqu’il s’agissait bien d’un homme et d’une femme. Inversement lors de la dernière réplique entre Jerry et Osgood ou nous voyons un homme et une femme mais ou il s’agit en faite de deux hommes. La dernière réplique du film, qui deviendra