La chanson de roland
La Chanson de Roland un poème épique et une chanson de geste de la fin du Xième siècle attribué sans certitude à Turold . Neuf manuscrits du texte nous sont parvenus. Ce dernier, redécouvert par l'abbé de la rue en 1834, est considéré par les historiens comme étant l'original. C'est donc lui que l'on désigne quand on parle sans autre précision de la Chanson de Roland. L'auteur de cette chanson de geste est aujourd'hui encore inconnu. La Chanson de Roland comporte environ 4 000 vers en ancien français répartis en laisses assonancées, transmises et diffusées en chant par les troubadours et jongleurs. Elle relate, trois siècles après, le combat fatal du chevalier Roland, marquis des marches de Bretagne et de ses fidèles preux contre une puissante armée maure à la bataille de Roncevaux puis la vengeance de Charlemagne.
Marsile, roi Maure souhaitant épargner sa ville Saragosse de l'avancée de l'armée des Francs, convient d'un traité de paix avec Charlemagne. Ce dernier se demande qui sera envoyé comme émissaire à Marsile, qui a une grande réputation de traîtrise. Celui qui sera envoyé courra donc un grand danger. L'empereur refuse que ses chevaliers préférés prennent ce risque. On décide enfin, sur proposition de Roland, d'envoyer Ganelon. Mais Ganelon, corrompu et haineux envers Roland, décide de trahir Charlemagne et propose un plan à Marsile. Marsile fera semblant de conclure la paix avec Charlemagne, qui se retirera. Roland commandera l'arrière-garde. Les Sarrasins attaqueront alors par surprise l'arrière-garde isolée. Une fois Roland, le plus vaillant des chevaliers de Charlemagne, tué, Ganelon considère que l'armée de Charlemagne ne vaudra plus rien. Marsile approuve le plan. Ganelon rejoint Charlemagne, qui se retire avec son armée. Roland prend comme prévu la direction de l'arrière-garde, tandis que Ganelon reste en compagnie de l'empereur.
Les Sarrasins attaquent Roland dans le défilé de Roncevaux. Le chevalier Olivier, grand ami de