La Chasse Aux Meilleurs Tudiants
Les mouvements de Mai 1968 représentent le meilleur exemple de soulèvement français en matière d’enseignement supérieur. C’est un mouvement sans précédent né d’un malaise latent qui a ébranlé la société française par une remise en cause global de ses valeurs traditionnelles et qui a été le révélateur d’une crise de civilisation. L’université à cette époque était perçue comme un des rouages de la société capitaliste, malheureusement cette vision perdure encore. Le capitalisme ne laisse, à l’étudiant, aucune marge de manœuvre dans cette structure préconstitué.
Les contestations d’autrefois, malheureusement sont les mêmes aujourd’hui, soit une critique sévère d’un domaine qui est l’enseignement, qui n’a subi aucune mutation, aucun changement de cap « les forts demeurent toujours plus forts » dans cette triste France, moins sensible à la masse citoyenne. Et qui maintenant cherche à dérouter du système universitaire tous ceux qui ne font point parti de l’excellence.
Nous sommes bien loin d’une France qui aspire à une sensibilité communautarisme, où l’individu serait le premier paramètre pris en compte, avant toute prétention d’intérêt personnel, d’un capitaliste qui ravagerait tout sur son passage. Cette évolution, toujours plus grandissante au 21ème siècle, mérite à ce qu’on y prête attention.
Pour étudier ce cas, la méthode est essentielle, et je serais même tenter de citer Jules Laforgue « Méthode, méthode, que me veux-tu ? Tu sais bien que j'ai mangé du fruit de l'inconscient ». Cette affirmation pourrait passer sans trop de critiques, autour d’un café par exemple. Mais si jamais on veut faire de la science politique, ou pire encore de la sociologie, la chère méthode est indispensable. Il faut malheureusement l’accepter et l’adopter comme un outil du métier.
A ce point du récit, il faut se demander c’est quoi une méthode, et BAUDOUIN nous dit, que la méthode est « une règle ou un ensemble de règle