Depuis 1978, la Chine, pays de l’Asie de l’Est, est politiquement parlant, partagée en deux états qui prétendent en détenir la souveraineté: la République populaire de Chine, qui comprend la Chine orientale, Hong Kong et Macao, avec un développement économique engagé en 1978 par les réformes de Deng Xiaoping, issu du Parti Communiste et dont le mandat dura jusqu’en 1992, ainsi que par ses successeurs, cette région représente un des principaux points économiques géopolitiques mondiaux; et la République de Chine appelée TaÏwan. La 1ère décennie de réformes voit la construction d’une économie mixte, la dé-collectivisation rurale, la création des zones économiques spéciales pour les capitaux étrangers et les chinois d’outre-mer. En 1992, le concept «Economie sociale de marché» est adopté par Deng, impliquant la libéralisation de l’industrie légère du Sud, mais ne concernera l’industrie lourde du Nord et les grandes villes que bien plus tard. Depuis plus de dix ans, la Chine participe beaucoup au système financier interne, les institutions financières étrangères ont pris pied de façon significative dans les secteurs de la banque; depuis les années 90, les banques chinoises ont des succursales à l’étranger et, plus récemment, les grandes banques et les compagnies d’assurance ont accéléré leur pénétration des marchés étrangers en procédant à des acquisitions ou à des investissements stratégiques. L a faiblesse de la dette publique et un important excédent budgétaire ont facilité l’introduction d’un programme de relance massif: depuis 2005, les institutions financières étant plus solides, la Chine est largement parvenue à rétablir la solvabilité des systèmes bancaires. Actuellement, et d’après le fond monétaire international -FMI-: «Les banques bénéficient, grâce aux énormes dépôts chinois, de vastes réserves de financements stables et de faibles coûts". Le Parti ouvre la voie aux capitalistes privés, il en est de même des Assemblées et de la fonction publique. Ainsi, le