La châteleine de Vergy analyse
1. Les trois versions du texte
La première version est le récit d’un auteur anonyme et date du 13ième siècle. Comme le texte original a été écrit en ancien français, l’éditeur a ajouté une traduction en français moderne. La deuxième version est la 70ième nouvelle de l’Heptaméron, un recueil de 72 nouvelles, écrit par Marguerite de Navarre au 16ième siècle. La troisième version est celle du Grand d’Aussy, écrite au 18ième siècle.
2. Les ressemblances au niveau du contenu
Commençons par les ressemblances au niveau du contenu. Les ressemblances entre les trois versions portent surtout sur la relation entre le chevalier et la châtelaine. Il y a les étapes majeures de l’histoire qui sont pareilles, ainsi que le dilemme qui tourmente le chevalier et l’impossibilité du pacte et de l’amour qui unit le chevalier à la châtelaine et qui doit rester secret et qui cause leur perte.
2.1. Le contraire de l’amour courtois
Dans les trois versions, il s’agit d’un exemple de l’amour courtois médiéval, mais il y a une grande différence par rapport à l’amour courtois décrit dans la majorité des textes médiévaux. L’amour courtois, appelé aussi fin’amor, désigne l’amour entre un chevalier et sa dame. Le chevalier est au service de la dame, vu qu’il est un des vassaux du suzerain, l’époux de la dame. C’est un amour hors mariage. Le chevalier fait des avances envers cette dame de haut rang, lui étant d’un rang social inférieur. Or, dans les trois versions du présent récit, il s’agit d’un chevalier envers qui une dame de haut rang fait des avances. L’amour n’est pas réciproque, puisque le chevalier n’aime pas cette dame. Il aime une autre: la châtelaine de Vergy.
2.2. La fidélité du chevalier et son dilemme
On observe dans le récit