La citoyenneté dans l'antiquité à athènes et à rome
La citoyenneté se définit par l’appartenance à une cité et elle suppose que le citoyen ait des droits et des devoirs dans le cadre de sa cité. La citoyenneté est inventée dans l’Antiquité, à la fin du VI ème siècle avant J-C par les Athéniens. Cette petite cité est la plus puissante de Grèce et connaît son apogée au Vème-IVème siècles avant J-C, période pendant laquelle la démocratie athénienne connaît son âge d’or. La citoyenneté est reprise sous l’Empire romain qui occupe tout le pourtour du bassin méditerranéen entre le Ier et le IIIème siècle de notre ère : cette période correspond elle aussi à l’apogée de l’Empire.
Quelles ressemblances et différences peut-on observer dans la citoyenneté romaine et athénienne ?
Dans la première partie, nous allons parler de la citoyenneté athénienne et dans la seconde partie, de la citoyenneté romaine.
Première partie :
A Athènes, les conditions d’accès à la citoyenneté sont difficiles et excluent donc une majorité de la population. Par conséquent, seuls 10% de la population a le statut de citoyen
(40 000 citoyens sur 400 000 habitants). Il s’agit d’un petit groupe de privilégiés.
Pour être citoyen à Athènes il faut être fils de citoyens, être un homme, avoir 18 ans, être libre, être de naissance légitime et avoir fait le service militaire.
Les exclus de la citoyenneté sont les femmes, les mineurs, les esclaves et les étrangers (ou métèques).Cependant, si un métèque non barbare (c’est-à-dire grec) accomplissait de hauts faits pour la cité, il pouvait recevoir à titre exceptionnel et en remerciement de ses actions la citoyenneté athénienne, moyennant finances. Ces naturalisations sont donc très rares et solennelles.
Les citoyens bénéficient de larges droits civils et politiques : ils peuvent notamment voter mais aussi prendre directement part aux décisions politique. Les athéniens ont des droits politiques, ils doivent voter/tirer au sort, décider des