« La citoyenneté dans l’antiquité Gréco-Romaine »

I. la citoyenneté

a. il n’y a pas de citoyens sans cité

Naissance de la cité et de la citoyenneté, développer sur la périodearchaïque de la Grèce. Pendant cette période pouvoir aux mains des grecs. Source du droit est sacrée, loi est une règle divine. Les prêtres vont incarner la volonté divine. Il n’y a pas d’ordre législatif,ni vraiment judiciaire.
A partir du 7e siècle av JC, il y a un bouleversement politique, social, et juridique avec la chute de la royauté, et jusqu’au début du 5e siècle av JC. Elément déclencheur :chute de la royauté, qui tente ensuite de perpétuer et de conserver ses privilèges, en gardant le monopole des magistratures, en diminuant l’influence de l’assemblée du peuple (ecclésia), enaugmentant l’influence de leur propre conseil (aéropage).
Grands réformateurs qui tentent de donner le pouvoir au peuple. Parmi eux Dracon et Solon. Solon va s’efforcer de mettre fin au monopole politique del’aristocratie, en ouvrant les assemblées et les tribunaux à de nouvelles classes populaires. On recrute les juges non pas en fonction d’un privilège de naissance, mais en fonction d’un niveau defortune. Toutes ces réformes permettent à de nouvelles catégories de citoyens d’accéder aux institutions. Au début du 5e siècle av JC, démocratie s’installe à Athènes notamment grâce aux réformes d’unmagistrat appelé Clisthène (augmente autorité de l’ecclésia et permet à la démocratie de s’installer à Athènes). Tous les citoyens peuvent prendre des décisions politiques. C’est la communauté decitoyen qui devient maitre de la cité. C’est une société holiste, ou l’intérêt de la cité prime sur celui de l’individu.

b. obtention et perte de la citoyenneté
Droit du sang. Etre un homme,majeur. A Rome, la citoyenneté est très ouverte, comparée à celle de la Grèce.
Atimie : perte partielle ou totale de la citoyenneté, qui frappe la personne mais aussi sa famille.