La fin des notables revisités E.PHELIPPEAU
Désormais professionnalisation des activités ou rôles tenus comme politiques.Entrée en scène de nouvelles élites = classes sociales + modestes, tension avec notablesauparavant (aristocrates, bourgeois fortunés). Mais processus ne s'est pas traduit par unevictoire d'un groupe sur l'autre. 1850 à 1914-

- Un notable emblématique d'une conversion : Armand de MackauFigure emblématique d'un grand notable qui se convertit à la politique et dont l'engagementparticipe à un espace politique de+en+ autonome. Cette conversion ne s'est pas faitenaturellement, l'auteur note deux contraintes.

-L'apprentissage de l'élection Pour se faire élire, il ne suffisait plus de s'en remettre à un «réseau clientélaire» dirigé pard'autres mais nécessité de construire sa propre sphère d'influence.+ entrée en lice de candidats d'origine plus modest alimente cette tendance

.-La rationalisation du travail politique Objectif premier = recueillir les suffrages et pour ce faire, Mackau va de +en+ porter un œilcritique sur ses adversaires politiques. Il s'attache à répertorier des informations sur eux mais aussi sur l'ensemble du corps électorale susceptible de le réélire. Travail de mobilisation électorale

.-Comptes de campagne + «personnel politique»Il se met progressivement à faire des comptes de campagnes = archives sur ses campagneslégislatives et documents comptables sur les budgets affectés aux campagnes.Les opérations sont dirigées par des directeurs de campagne mais ne vivent pas encore quepour la pô et de la pô = groupe d'agents embryonnaire actif dès l'approche d'un scrutin etébauche d'une division du travail DT.Enfin, le recours à des secrétaires = pas supplémentaire dans le processus d'autonomisation dela machine électorale

.-Fabrication d'une structure d'offre politique
La présentation des candidats (1880) n'est plus artisanal mais s'articule autour d'enjeux globaux, de questions générales