La culpabilité et le patriotisme dans le conte "la dernière classe" d'alphonse daudet.
La question et le texte à l'étude sont disponibles en cliquant ici.
Il s'agit ici d'une rédaction MODÈLE : il n'est pas demandé à l'élève d'atteindre un tel niveau d'habileté. S'agissant d'une simple illustration, il ne faut pas voir dans ce texte « LE » modèle à suivre; tout au plus s'agit-il d'un EXEMPLE de rédaction vers lequel on peut vouloir tendre.
Le noeud de la question
Le point central de la question est ce que fait le maître : le maître nourrit. On retrouve dans la question les deux pôles entre lesquels il est possible de fixer un point de vue :
Sentiment de culpabilité Patriotisme
Il faut donc choisir l'un ou l'autre de ces deux points de vue ou un point de vue nuancé qui se situerait entre ces deux points de vue.
Les points de vue possibles
• Le maître nourrit davantage le sentiment de culpabilité que le patriotisme.
• Le maître nourrit davantage le patriotisme que le sentiment de culpabilité.
• Le maître nourrit autant le sentiment de culpabilité que le patriotisme.
• Le maître ne cherche ni à culpabiliser ni à professer le patriotisme : il accorde une valeur importante à la langue française
Le choix du point de vue
En fonction de l'analyse effectuée sur le texte, on choisit le point de vue et les passages qui s'y rapportent. Nous retenons
• pour ce premier exemple : le maître nourrit davantage le patriotisme que le sentiment de culpabilité ;
• pour le deuxième exemple : le maître nourrit autant la culpabilité que le patriotisme.
Établissement d'un plan démonstatif
Pour ce premier exemple de rédaction, nous avons choisi un plan démonstratif, c'est-à-dire un plan qui démontrera progressivement le raisonnement qui nous conduit à retenir le point de vue que le maître nourrit davantage le patriotisme que le